A priori, quoi de plus différent que l’expérience de lecture et celle du cinéma ? Maintes adaptations plus ou moins réussies ont prouvé que le passage d’un médium à l’autre demandait un travail de transposition dont bien peu de scénaristes et de réalisateurs mesuraient l’ampleur. Et il faut un certain courage aussi, car on ne le répètera jamais assez : adapter c’est trahir !
Mais à côté de cela, et les étudiants en cinéma ne me contrediront pas, les livres sur le cinéma restent indispensables si on veut pousser un peu plus loin sa compréhension du septième art et des gens qui le font.
J’en veux pour preuve l’excellent livre édité par Artus films sur un réalisateur italien méconnu du grand public mais dont le nom fera vibrer l’amateur de cinéma bis : Joe D’Amato (voir ma chronique en page 12). Grâce à la plume alerte de Sébastien Gayraud, on passe de l’autre côté du miroir, pour découvrir comment se faisait un certain type de cinéma, en des temps pas nécessairement meilleurs, mais qui semblaient tellement plus libres. Seul défaut : la liste de films à voir se rallonge une fois de plus…
Yamine Guettari
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