Pour certains, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Loin de nous la polémique sur NoBillag, combat qui laissera des traces a jamais mais déjà oublié pour beaucoup, que voilà d’autres s’inquiètent pour les nouvelles mesures concernant l’assurance-maladie, combat qui n’aura pas autant de succès auprès du citoyen qui se contentera de payer. Payer plus cher, pour avoir moins d’argent dans les poches, du coup, moins participer à l’économie du pays. Paradoxe complexe d’une société moderne où l’intérêt du politicien passe en premier. Et oui, mon coup de gueule sur certains qui ne connaissent même pas le prix d’un croissant et qui osent parler au nom du peuple. Revenons à nos moutons, cet animal si apprécié pour différentes raisons, sera à l’honneur dans un premier long-métrage du réalisateur Lausannois Karim Sayad qui explore la relation entre les Algériens et leurs moutons, à travers le portrait de deux hommes qui côtoient ces bêtes. Le réalisateur autodidacte, qui a reçu le Prix de Soleure 2018 pour ce documentaire, « nous offre un portrait simple et beau, à la fois tranchant et humain », presque un reflet lointain ou proche pour certains de notre vie européenne. Mais le mois d’avril est aussi un mois pour la prise de conscience via le 7e art et le festival Visions du Réel est là pour nous le rappeler. Outre la projection en première mondiale, internationale ou européenne d’un florilège de métrages en
compétition, les Visions du Réel offrent aux cinéphiles une autre vision et une leçon de vie à travers des documentaires de qualité. Sans oublier le cinéma oriental qui est mis à l’honneur à Genève avec le FIFOG. 13ème édition déjà d’un festival qui prend plaisir à nous faire voyager pour découvrir un cinéma si peu connu, mais très intéressant. Une fois que les films ont passé l’étape des festivals, des salles de cinéma, pour ceux qui ont de la chance ou des bonnes relations, le passage par le DVD/Blu-ray et VOD est obligatoire pour se faire connaître du grand public. Et dans cette optique, nous ne les oublions pas et c’est ainsi que vous retrouverez comme à chaque numéro nos conseils sur ce qu’il ne faut pas rater ou des fois, qu’il ne faut surtout pas voir. Et oui, avoir des bonnes relations ne suffit pas pour faire de belles œuvres cinématographiques. Chers Fans et curieux de cinéma, très bon mois d’avril et au nom de la rédaction, nous vous souhaitons de belles découvertes cinématographiques. Et si nous avons raté quelque chose, n’hésitez pas à nous contacter. Nous ne pouvons pas être partout, surtout avec des moyens financiers très limités pour une presse indépendante.
Carlos Mühlig
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