DAILY ROCKEURS, DAILY ROCKEUSES

La semaine passée, j’assistais au concert du quatuor Petrol Girls, et à la chanteuse de tirer une diatribe sans fin sur le harcèlement sexuel au sein de la scène rock. Si le cinéma a vécu de nombreux tourments ces derniers mois (tout le monde est un horrible pervers qu’il faut sucer pour réussir, et encore, si tu suces bien), il semble que la scène musicale se prépare à une claque monumentale quant aux agressions, attouchements et autres déboires qui n ‘ o n t p a s leur place au XXIe siècle. F r é m i s s e z à l’idée que vos idoles ne sont que d’infâmes êtres humains, préparez-vous à avoir votre jeunesse gâchée, le spectre des rêves brisés plane désormais dans la planète rock, et de nombreux artistes osent enfin élever la voix face à des traumatismes trop longtemps tus. Comme l’indiquait la chanteuse de Camp Cope, il serait bien temps que chaque homme assistant à des concerts ait une discussion sérieuse avec ses comparses pour trouver un moyen de mettre un terme aux violences physiques et mentales infligées trop régulièrement. Nouvel objectif : Sexe (consensuel), drogues (bien dosées) et rock’n’roll (sans modération).

Laure Noverraz


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